(Un guide de productivité plus qu’un guide contre la procrastination)

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ToggleIntroduction : Et si on arrêtait de confondre procrastination et productivité ?
On entend souvent parler de la procrastination, ce fléau qui nous pousse à tout remettre au lendemain. Mais en réalité, est-ce vraiment ce que combat Avalez le crapaud de Brian Tracy ?
Non. Ce livre n’est pas un manuel anti-procrastination.
Il ne parle pas des blocages psychologiques, du perfectionnisme paralysant ou des émotions qui empêchent d’agir. Il ne cherche pas à comprendre pourquoi on procrastine. Son approche est bien plus simple (et radicale) : si tu veux avancer, fais les tâches importantes en premier et élimine le reste.
C’est donc un guide de productivité, destiné aux personnes qui veulent maximiser leur impact et ne pas se perdre dans des tâches secondaires.
En tant que formateur en Soft Skills et coach anti-procrastination, j’accompagne mes clients à mieux gérer leur temps et leurs priorités. Voici les principales idées de ce livre, avec mes analyses et quelques mises en garde.
Les grandes idées du livre : Le best-of Brian Tracy
1. Il y aura toujours plus de tâches que de temps disponible
C’est une évidence : on ne pourra jamais tout faire.
C’est là qu’intervient ce que Brian Tracy appelle la « loi de l’efficacité forcée » :
On n’a jamais assez de temps pour tout faire, mais on a toujours assez de temps pour ce qui est le plus important.
👉 Analyse : Idée pertinente… mais il ne cite aucune source pour la valider. Cela dit, c’est une bonne invitation à accepter de mettre certaines tâches ou responsabilités de côté.
2. Avaler son crapaud en premier
L’image du crapaud est simple :
Si tu dois manger un crapaud, fais-le dès le matin. Si tu dois en manger deux, commence par le plus gros.
Traduction : attaque en premier la tâche la plus difficile, celle qui aura le plus d’impact.
👉 Analyse : Très bon principe. Mais là encore, il ne s’agit pas d’un remède contre la procrastination. C’est une méthode de priorisation.
3. La procrastination créative : éliminer le superflu
Brian Tracy insiste sur une idée intéressante :
👉 On doit délibérément choisir ce qu’on ne fera pas.
Il propose d’appliquer la « procrastination créative » :
- Reporter les tâches sans grande valeur
- Déléguer ce qui peut l’être
- Éliminer les actions inutiles
Il utilise la métaphore des crapauds et des têtards :
Se débarrasser des têtards pour se concentrer sur les vrais crapauds.
👉 Analyse : D’accord sur le principe, mais la délégation n’est pas accessible à tout le monde.
Il faut soit :
- Un réseau prêt à rendre service gratuitement (bonne chance !)
- Un budget pour payer quelqu’un
Déléguer n’est donc pas toujours une solution, contrairement à ce que la productivité mainstream essaie de vendre.
4. Les trois questions clés pour la productivité
Brian Tracy propose trois questions puissantes pour prioriser efficacement :
- Lesquelles de mes activités ont la plus grande valeur ?
- Que suis-je le seul à pouvoir accomplir et qui fera la différence ?
- À quoi pourrais-je le mieux employer mon temps en ce moment ?
Il cite Goethe :
« Les choses qui comptent le plus ne doivent jamais être à la merci des choses qui comptent le moins. »
👉 Analyse : Ces questions sont excellentes.
Je les utilise moi-même dans mes coachings pour aider mes clients à clarifier leurs priorités.
5. La méthode A-B-C-D-E : Prioriser ses tâches
Brian Tracy propose une méthode de classification des tâches :
- A = Essentiel (fortes conséquences si non accompli)
- B = Important (conséquences mineures si non accompli)
- C = Optionnel (peu d’impact)
- D = À déléguer (si possible)
- E = À éliminer (inutile)
👉 Analyse : L’idée est bonne, mais l’exemple donné pour les tâches C (les interactions sociales) révèle un biais « workaholic ».
Il classe les pauses, les repas avec des collègues et les appels aux amis en « C », comme si les relations humaines étaient inutiles.
Problème : il dit lui-même qu’il faut un équilibre entre vie pro et vie perso. Incohérent, non ?
6. Concentrez-vous sur vos domaines de résultats clés
Brian Tracy nous rappelle une évidence que bien des professionnels oublient : on est payé pour obtenir des résultats, pas pour être occupé. Il nous invite donc à identifier nos domaines de résultats clés – les 4 à 7 grands axes de notre métier – et à nous concentrer dessus au maximum.
Il dit que notre avancement dépend de notre capacité à bien exécuter ces tâches fondamentales. Alors oui, c’est vrai : plus on est compétent dans les domaines qui comptent, plus on augmente ses chances d’évoluer.
Mais soyons clairs : ça ne suffit pas.
Une personne peut être ultra-performante, si elle ne sait pas valoriser son travail, si elle ne sait pas le faire savoir ou le négocier, elle risque de rester invisible.
Et ça, Brian Tracy n’en parle pas. Ce qu’on pourrait appeler la compétence de “savoir se vendre” est pourtant cruciale, surtout dans un environnement professionnel exigeant.
Il aborde aussi une idée intéressante : la procrastination naît souvent d’une faible performance passée. En gros, quand on a échoué dans un domaine, on a tendance à l’éviter. C’est humain, mais ça empire le problème.
Exemples ?
- Une personne qui a échoué à un examen peut repousser sans cesse l’idée de reprendre ses études.
- Quelqu’un qui a souffert en amour peut éviter les relations.
C’est là qu’un travail plus en profondeur est nécessaire. Comprendre les blessures, les échecs, les croyances limitantes… pas juste « se remettre à bosser ». Mais ce n’est pas le propos du livre, qui reste focalisé sur la performance.
Il propose quand même une question très puissante :
“Quelle compétence pourrais-je développer qui aurait le plus d’impact positif sur ma carrière ?”
Et là, je valide à 100 %. C’est une excellente piste de réflexion et d’action.
7. Appliquer la règle des trois
Ici, Tracy nous conseille d’identifier les trois tâches les plus importantes de notre activité, et de concentrer l’essentiel de notre énergie dessus.
C’est une approche minimaliste et efficace : on sort du piège de la to-do list à rallonge.
Mais soyons honnêtes : dans ce livre, il y a tellement de méthodes, de règles, de principes, qu’on ne sait plus trop laquelle choisir.
Est-ce qu’on applique la méthode ABCDE, la règle des trois, la loi de Pareto, ou les 21 étapes ? À un moment donné, il faut trier, trouver ce qui fonctionne pour soi, et s’y tenir.
Il parle aussi de délégation, qu’il présente comme une des grandes clés de la productivité. Sur le principe, on est d’accord. Mais en pratique…
Pour déléguer, il faut avoir soit un budget, soit un réseau fiable.
Donc ce conseil-là n’est pas universel. Pas tout le monde peut déléguer.
C’est pourquoi j’encourage souvent mes clients à chercher à automatiser ou à simplifier, avant même de penser délégation.
Enfin, il nous pousse à réfléchir à nos objectifs dans plusieurs domaines : travail, famille, finances, santé, spiritualité, etc.
Très bien. L’intention est louable. Mais encore une fois, le livre met tellement l’accent sur le travail qu’on pourrait croire que notre valeur repose uniquement sur notre performance.
Et là, attention au piège : l’addiction au travail n’est jamais loin.
Tracy dit que 85 % de notre bonheur vient de nos relations.
Parfait. Mais alors… pourquoi valoriser autant l’ultra-productivité, au point de sacrifier les pauses café et les repas entre collègues ?
La logique est un peu floue parfois.
Il nuance (heureusement) en disant que ce qui compte, c’est la qualité du temps passé au travail et la quantité de temps passé en famille.
Mais soyons lucides : on ne peut pas exceller dans un domaine sans y passer du temps.
Donc à vouloir tout promettre (performance + équilibre + bonheur), il finit par brouiller le message.
8. Préparez-vous à fond avant de commencer
Ce chapitre est plus pragmatique. Il nous invite à préparer notre environnement avant d’attaquer une tâche importante. Il parle de bureau rangé, d’outils à portée de main, d’une ambiance de travail agréable.
La citation qu’il partage m’a beaucoup plu :
« Quelle que soit l’étendue de vos aptitudes, vous avez plus de potentiel que vous ne pourrez jamais en développer votre vie durant. » – James T. McKay
C’est inspirant.
Et oui, préparer son espace de travail est une bonne idée.
Mais est-ce vraiment indispensable pour tout le monde ?
Certains profils (je pense aux MBTI P comme INFP ou ENFP par exemple) sont à l’aise dans un certain “désordre créatif”.
Un bureau trop vide peut même nuire à leur inspiration.
Donc là encore, la méthode unique ne convient pas à tous.
Tracy partage aussi sa règle du 80 % : faire la tâche à 80 % et ajuster ensuite. Bonne idée pour contrer le perfectionnisme.
9. Un baril de pétrole à la fois
Ce chapitre est une belle métaphore :
“Le meilleur moyen d’avaler un crapaud, c’est de le manger une bouchée à la fois.”
Il insiste ici sur l’importance de découper les grandes tâches en micro-actions. Et ça, c’est probablement une des meilleures idées du livre.
Souvent, on procrastine non pas parce qu’on est fainéant, mais parce qu’on est dépassé. La tâche semble trop grosse, trop floue.
En y allant étape par étape, on réduit l’anxiété, on gagne en clarté, et on crée de l’élan.
Il dit aussi qu’on n’a pas besoin de voir toute la route pour avancer. Parfois, il suffit de connaître la prochaine étape.
Mais là encore, attention : c’est un peu contradictoire avec ce qu’il dit plus tôt sur l’importance de planifier tout en détail.
C’est un peu comme si chaque idée était “la meilleure idée”, même quand elles se contredisent.
Mon conseil ? Teste. Observe ce qui marche pour toi. Et adapte.
10. Actualiser ses compétences clés (sans tomber dans l’obsession)
Brian Tracy explique ici que la procrastination vient souvent du sentiment de ne pas être à la hauteur, de manquer de confiance ou de compétences dans un domaine. Il a raison : se sentir « faible » ou « incompétent » dans un aspect d’une tâche peut nous faire fuir avant même d’avoir commencé.
Mais comme d’habitude, il n’appuie pas ses propos sur des recherches solides. Pourtant, quand on se penche sur la littérature scientifique sur la procrastination, on voit que le perfectionnisme, la peur de l’échec ou la recherche de plaisir immédiat sont des causes bien plus souvent citées.
Il cite Pat Riley, coach de basket, qui dit :
« Tout ce qu’on n’améliore pas est destiné à empirer. »
Franchement ? Un peu extrême. Parfois, le mieux est l’ennemi du bien. Tout n’a pas besoin d’être parfait. Et tout n’a pas besoin d’être amélioré. Il faut savoir où mettre son énergie, et quand s’arrêter.
Ensuite, il enchaîne avec un paradoxe assez énorme : il nous dit que le perfectionnisme est une excellente stratégie pour gagner du temps.
Alors là, non.
Le perfectionnisme est souvent une source de blocage. C’est justement parce qu’on veut trop bien faire qu’on n’ose pas s’y mettre. On attend que toutes les conditions soient réunies. Et donc… on procrastine.
Bref, encore un exemple où son discours se contredit.
Cela dit, une idée que j’aime bien dans ce chapitre :
Plus on devient bon dans une tâche, plus on est motivé à s’y mettre.
Oui, c’est vrai. L’aisance crée de l’envie. Mais attention à ne pas en faire une généralité absolue. On est tous différents.
Tracy conseille aussi de continuellement actualiser ses compétences clés, en lisant un peu chaque jour dans son domaine, en se formant, en suivant des séminaires…
Là, je suis d’accord. J’applique ça moi-même et je le recommande à mes clients. Se former, c’est se nourrir.
Mais attention : on ne peut pas s’améliorer dans tous les domaines à la fois. Il faut faire des choix et parfois renoncer, sinon on se disperse et on s’épuise.
11. Se fier aux contraintes majeures
Ce chapitre tourne autour d’un concept intéressant : le facteur restrictif. En gros, c’est ce qui vous bloque dans la progression d’une tâche ou d’un objectif.
Il nous dit que souvent, pour avancer, il faut d’abord identifier et traiter ce qui nous freine.
Et là, je suis d’accord à 100 %. Parfois, ce n’est pas qu’on ne veut pas avancer, c’est qu’on ne peut pas. Parce qu’un obstacle non traité prend toute la place.
Il affirme aussi que 80 % des contraintes sont internes, et seulement 20 % externes. Bon… encore un chiffre sorti de nulle part. Aucune étude, aucune source. Mais l’idée générale est bonne :
C’est souvent en nous qu’on trouve le principal blocage.
Il nous propose une question clé (et très pertinente) :
“Qu’est-ce qui détermine la vitesse avec laquelle j’obtiens les résultats que je vise ?”
Simple, mais puissante. Je la garde dans ma boîte à outils de coach.
Et enfin, il nous alerte sur un point capital :
Le vrai crapaud, c’est peut-être justement le facteur restrictif.
Et là, oui. C’est souvent là que tout se joue.
12. Y aller à fond… mais pas au prix de soi-même
Ce chapitre s’ouvre sur une citation d’Edison :
“La première condition pour réussir, c’est de concentrer toute son énergie sur un seul problème, sans se lasser.”
OK, c’est bien gentil, mais ça… ça ne colle pas à tout le monde. On n’est pas tous des bulldozers. Il y a des gens qui ont besoin de pauses, de récupération, de respiration. Et c’est sain.
Tracy affirme aussi que seulement 2 % des gens seraient capables de travailler sans supervision. Et que ces gens-là sont des « leaders ».
Euh… d’où il sort ce chiffre ? On ne sait pas. Et puis ce genre de phrases sur “ce que vous êtes censé être”, franchement… ça me hérisse. Chacun est libre de définir son propre style de leadership.
Ensuite, il nous sort encore une vieille rengaine :
Arrivez plus tôt au travail, partez plus tard.
Mais il est où l’équilibre là-dedans ?!
Il nous dit que les relations sont ce qu’il y a de plus important dans la vie, et juste après il nous conseille de bosser comme des machines. Incohérence totale.
I
l nous propose ensuite de nous imaginer qu’on part en vacances pendant un mois, et qu’il nous reste un seul jour pour tout faire.
Encore une fois, pas très adapté aux procrastinateurs : ils font déjà ça en mode panique. Ce genre de stress les paralyse plus qu’autre chose.
Enfin, il recommande de se fixer un système de forçage personnel, avec des échéances à respecter coûte que coûte.
L’idée d’un minimum de discipline est bonne. Se donner une deadline peut être efficace.
Mais faire de ce “forçage” une norme… c’est dangereux. Ça mène tout droit au burnout ou à l’addiction au travail.
Oui, se forcer de temps en temps à aller au sport, à se lever plus tôt, pourquoi pas. Mais en faire une stratégie permanente ? Non. On n’est pas des machines. Et notre valeur ne se mesure pas qu’à notre productivité.
13. Le pouvoir du dialogue intérieur
Ce chapitre est plus doux. Il nous parle de pensée positive, de discours intérieur, et là, je le rejoins.
Il cite Viktor Frankl :
“La dernière des libertés humaines, c’est de choisir son attitude face aux circonstances.”
Une très belle pensée. Frankl, fondateur de la logothérapie, nous rappelle qu’on ne choisit pas ce qui nous arrive, mais on choisit notre réponse intérieure.
Tracy enchaîne avec les travaux de Martin Seligman sur l’optimisme et la psychologie positive. Il explique que les optimistes :
- Cherchent toujours une leçon dans les revers.
- Pensent à leurs objectifs.
- Parlent positivement de leurs projets.
Et là, oui, je valide.
Ce qu’on se répète dans notre tête façonne nos émotions, nos choix, notre énergie.
Tracy nous encourage à visualiser nos objectifs, à en parler avec des mots positifs, à les rendre concrets.
C’est simple, puissant, et applicable dès aujourd’hui.
14. La technologie est une terrible maîtresse
Ce passage commence par une citation brillante de Gandhi :
« La vie ne se résume pas au fait d’en accélérer le rythme. »
Et là, on a envie de dire : Lumineux !
Brian Tracy reconnaît enfin que la technologie peut nous dévorer tout cru. Il dit qu’on n’a plus le temps de savourer la vie, de s’arrêter, de réfléchir.
Super, mais… pendant tout le livre, il nous pousse à bosser comme des forçats.
Alors quoi ? On bosse à fond ou on savoure la vie ? Faudrait savoir.
Il cite Bill Gross, un ponte de la finance, qui faisait du sport et méditait tous les jours pour rester concentré sans sombrer dans le tout-technologique.
Bonne idée. Il en profite aussi pour citer une étude (ça y est, ENFIN des sources !) : on consulterait notre téléphone environ 46 fois par jour, selon Lise Eadicicco, et encore plus sans s’en rendre compte, d’après Lancaster University.
Bon, ça, on le sait. Mais c’est toujours bon à rappeler.
Il nous donne ensuite des conseils classiques mais utiles :
- Se désabonner des newsletters inutiles
- Supprimer les mails qui ne servent à rien
- Se rappeler qu’on n’a pas besoin d’être tout le temps en ligne
- Et que les vraies nouvelles finiront bien par nous trouver
Pas révolutionnaire, mais franchement, ça fait du bien de l’entendre dans ce flot de « fais plus, bosse plus, sois meilleur ».
15 – La technologie comme une servante (pas une maîtresse)
Là, Tracy fait une sorte de volte-face (encore une) :
Hier la techno était une « terrible maîtresse », aujourd’hui elle devient une « excellente servante ». Faudrait peut-être choisir ses métaphores, hein.
Cela dit, le fond du message est bon :
La technologie doit être à notre service, pas l’inverse.
Il encourage à :
- Bloquer les sites qui nous distraient
- Désactiver les notifications
- Programmer nos mails pour les lire à des moments choisis
Bref, il prône un usage intelligent et limité des outils numériques.
Et ça, je suis 100 % pour. Je le dis souvent à mes clients : le smartphone est un outil… pas un patron.
Mais après, il part un peu loin : il nous dit que la technologie peut gérer nos émotions, qu’elle peut devenir une source de motivation…
Euh… non Brian. Ce sont les contenus (musique, vidéos, messages) qui nous font vibrer. Pas la techno en elle-même.
C’est pas ton téléphone qui te met en joie. C’est ce que tu vis avec. D’ailleurs, comme dit ma compagne :
“La technologie, c’est juste un moyen.”
Et elle a raison.
Il nous parle aussi de “badges”, “j’aime”, “cœurs” reçus sur les réseaux sociaux comme petites récompenses motivantes.
Oui, peut-être… mais ça peut vite devenir une addiction à la validation extérieure. Donc à manier avec précaution.
Et enfin, il nous invite à parler de nos objectifs sur les réseaux sociaux pour trouver du soutien. Mouais. À tester. Mais pas sûr que ça fonctionne pour tout le monde.
16. Concentrez votre attention (et fuyez le piège des notifications)
Là, il tape dans le mille. Tracy parle d’un sujet très actuel : l’attention en miettes.
Il nous dit de :
- Ne pas répondre à tous les messages en temps réel
- Éviter de consulter ses mails dès le réveil
- Faire attention à ce shoot de dopamine qui pousse à vérifier encore et encore : “Est-ce que j’ai reçu quelque chose ? Une opportunité ? Un message ?”
Et oui. C’est ça, le piège moderne. On est sans cesse dérangé. On est hyper-connecté mais sous-stimulé. Résultat ? On papillonne. On perd notre capacité de concentration profonde.
Il met aussi en garde contre le multitâche, qui, selon lui, brouille notre efficacité mentale. Là, les neurosciences le confirment : multitâcher, c’est faire plusieurs choses… mal.
Mais attention, petite remarque de ma chérie (et elle a raison !) :
« Les femmes sont souvent naturellement multitâches. Et plutôt douées pour ça. »
Alors ? Ce livre, encore une fois, écrit par un homme, pour des hommes ? 😄
Blague à part, la conclusion ici est utile : notre attention est précieuse. Elle mérite d’être protégée. Donc, notifications off. Et priorité à une chose à la fois.
Comment appliquer ces principes dans la vraie vie ?
Exercice 1 : Identifie ton crapaud du jour 🐸
- Liste tes tâches du jour
- Identifie celle qui a le plus gros impact
- Attaque-la en premier
Simple, mais redoutable.
Exercice 2 : Ta procrastination créative
Pose-toi ces trois questions :
✔ Quelles tâches dois-je éliminer ?
✔ Quelles tâches puis-je reporter à plus tard ?
✔ Quelles tâches puis-je déléguer ou automatiser ?
Exercice 3 : Applique la méthode A-B-C-D-E
Prends ta liste de tâches et classe-les selon la méthode.
Puis, concentre-toi sur les A et oublie le reste.
Conclusion : Un livre utile, mais pas ce qu’on croit
✅ Avalez le crapaud est un bon livre pour devenir plus productif et focalisé.
❌ Mais ce n’est pas un guide anti-procrastination.
À retenir :
✔ Priorise tes tâches les plus importantes
✔ Apprends à dire non
✔ Accepte de ne pas tout faire
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Foire aux questions de l’article : Résumé : Avalez le crapaud de Brian Tracy
Dans son livre, Brian Tracy utilise la métaphore « Avalez le crapaud » pour illustrer l’idée d’accomplir en premier la tâche la plus importante et souvent la plus difficile de la journée. Cette approche vise à augmenter la productivité en traitant prioritairement les actions ayant le plus grand impact.
Le livre propose 21 méthodes pour améliorer la gestion du temps et accroître l’efficacité personnelle. Parmi elles :
Fixer des objectifs clairs : Définir précisément ce que l’on souhaite accomplir.
Appliquer la règle 80/20 : Se concentrer sur les 20% de tâches qui génèrent 80% des résultats.
Utiliser la méthode ABCDE : Classer les tâches par ordre de priorité pour mieux les gérer.
Planifier chaque journée à l’avance : Préparer une liste de tâches quotidiennes pour rester focalisé.
Développer un sentiment d’urgence : Aborder les tâches avec dynamisme pour maintenir un rythme de travail efficace.
La méthode ABCDE consiste à classer les tâches selon leur importance :
A : Tâches cruciales avec des conséquences significatives si non accomplies.
B : Tâches importantes avec des conséquences moindres.
C : Tâches agréables sans impact majeur sur les résultats.
D : Tâches pouvant être déléguées à d’autres personnes.
E : Tâches inutiles pouvant être éliminées.
Cette classification aide à se concentrer sur l’essentiel et à optimiser l’utilisation de son temps.
En débutant la journée par la tâche la plus ardue, on bénéficie d’une énergie et d’une concentration optimales. Cette approche permet de réduire la procrastination et d’accroître la satisfaction personnelle une fois la tâche accomplie, facilitant ainsi la gestion des autres activités de la journée.
La règle 80/20, ou principe de Pareto, suggère que 80% des résultats proviennent de 20% des efforts. En identifiant et en se concentrant sur ces 20% de tâches essentielles, on maximise l’efficacité et on obtient de meilleurs résultats avec moins d’efforts.
Planifier sa journée en amont offre plusieurs bénéfices :
Clarté : Savoir exactement quelles tâches accomplir.
Priorisation : Identifier les actions les plus importantes.
Réduction du stress : Éviter l’improvisation et les oublis.
Gain de temps : Optimiser l’organisation et l’exécution des tâches.
Cultiver un sentiment d’urgence implique de travailler avec dynamisme et efficacité, comme si chaque tâche était cruciale. Cela nécessite de :
Fixer des délais serrés : Pour stimuler l’action rapide.
Éviter les distractions : Se concentrer pleinement sur la tâche en cours.
Maintenir une attitude proactive : Chercher constamment à progresser et à accomplir davantage.
Ce livre est destiné à toute personne souhaitant améliorer sa gestion du temps, augmenter sa productivité et réduire la procrastination. Il est particulièrement utile pour les professionnels, les étudiants et ceux qui cherchent à optimiser leur efficacité au quotidien.
Les lecteurs apprécient généralement la simplicité et la praticité des conseils proposés. Le livre est souvent décrit comme une ressource précieuse pour adopter de bonnes habitudes de travail et se concentrer sur l’essentiel.
5 réflexions sur “Résumé : Avalez le crapaud de Brian Tracy”
Merci beaucoup pour cette excellente présentation ! Je découvre ce livre et il me semble à la fois efficace, pratique et facile à appliquer. Un grand merci pour cet article très utile une fois de plus.
Merci Nathalie pour votre soutien indéfectible 🙂
Ta synthèse des méthodes pour surmonter la procrastination est pratique. Tes explications rendent ces concepts facilement applicables au quotidien. Merci d’avoir partagé ces ressources précieuses qui nous aident à améliorer notre efficacité et à atteindre nos objectifs avec plus de sérénité.
Merci pour ce résumé clair et dynamique !
J’aime l’idée d’affronter dès le matin ce qu’on évite d’habitude. Ça remet l’énergie en mouvement et ça libère de l’espace mental.
Et au fond, ce « crapaud », c’est souvent plus notre résistance que la tâche elle-même…
Ton article est un rappel concret et applicable, qui aide à reprendre le pouvoir sur son quotidien.
Merci Véronique pour cette intervention choc !