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Hello, c’est Xavier, coach anti-procrastination.
Tu me connais, je suis là pour t’aider – et qu’on s’entraide surtout – à mieux gérer ton temps, ton énergie, ta concentration, ta motivation et ton rapport au travail.
Aujourd’hui, j’ai envie de te partager une réflexion un peu philosophique mais profondément humaine : faut-il toujours plus pour être heureux ?
Cette question m’a traversé ce matin, alors que j’écoutais une séance d’autohypnose sur l’appli Deep Belief.
La voix disait :
« Vous avez de plus en plus d’énergie aujourd’hui. »
Et là, ça m’a percuté. Est-ce que j’ai besoin de toujours plus d’énergie ? Est-ce que toujours plus pour être heureux, c’est vraiment ce qu’il me faut ?
Et si, parfois, ce n’était pas plus, mais moins, qui nous apportait la paix ?
Toujours plus d’énergie : une illusion dangereuse ?
Alors oui, on entend souvent que plus on a d’énergie, mieux c’est. Mais attends… est-ce que c’est vraiment vrai ?
Moi perso, si j’avais toujours plus d’énergie, je pense que je péterais un câble. Un peu comme un cocaïnoman du boulot, incapable de s’arrêter, en surchauffe constante.
Parce que l’énergie, c’est pas juste de l’hyperactivité. Il y a aussi le repos, le calme, le sommeil. Et ces moments-là font partie de l’équation.
C’est aussi une autre forme d’énergie, plus douce, plus intérieure.
Vouloir toujours plus pour être heureux, c’est risquer de basculer dans l’excès, voire l’épuisement.
Toujours plus d’argent : un piège émotionnel
Et si on parle argent ? Là encore, la promesse du « toujours plus » fait rêver. Mais en réalité, générer de l’argent, c’est une chose. Le gérer émotionnellement, c’en est une autre.
Avoir beaucoup plus d’argent d’un coup, ça chamboule. C’est pas neutre. Y’a des répercussions sur notre psychologie, nos émotions, notre équilibre.
On peut vite se sentir dépassé, ou perdre le sens des choses.
Donc ouais, bien sûr que je suis pas contre avoir un peu plus.
Mais toujours plus, encore plus, sans fin, ça peut devenir très challengeant, surtout quand on cherche à préserver une forme d’équilibre intérieur.
Toujours plus de santé, de sagesse, de spiritualité : jusqu’où aller ?
Alors là, on touche à des domaines un peu différents. Qui dirait non à plus de santé ? C’est légitime de vouloir se sentir bien dans son corps.
Mais même ça, ça demande du travail, de l’attention, des actions concrètes, du repos, et du temps.
Et la sagesse ? Pareil. Vouloir en acquérir, c’est beau. Mais si ça devient une compulsion, une sorte de boulimie spirituelle, on perd le sens.
« Donnez-moi encore de la sagesse ! »…
Oui, mais pour quoi faire ? La vraie sagesse, c’est peut-être aussi de savoir s’arrêter, contempler, apprécier ce qu’on a.
Et l’éveil spirituel ? Là encore, c’est noble. Mais ce mécanisme du toujours plus pour être heureux, il peut se glisser partout.
Même dans la quête spirituelle. On devient alors dépendant de la recherche, au lieu de se poser dans l’instant présent.
Toujours plus de bonheur : et si c’était le contraire ?
C’est là que ça devient vraiment intéressant. On veut toujours plus de bonheur. Encore ! Encore ! Mais attends… est-ce que t’es pas déjà heureux ?
Est-ce que t’as pas déjà ce qu’il faut, ici et maintenant, pour te sentir bien ?
Parce que ce toujours plus, c’est le signe qu’on est pas rassasié. C’est comme si notre réservoir intérieur avait une fuite.
Et on essaie de le remplir en permanence, mais il ne se remplit jamais vraiment.
Tu vois, à un moment, le bonheur, c’est peut-être pas de vouloir plus, mais de dire stop. Dire :
« Là, ça va. J’ai ce qu’il faut. Je suis en paix. »
Le bonheur, c’est juste « être »
Ce matin, ma compagne m’a dit un truc qui m’a touché : « Le plus est lié au moins. Et le plus vient toujours d’une comparaison. »
En gros, dès qu’on cherche plus, c’est qu’on se compare à un état antérieur ou à quelqu’un d’autre.
Et là, boum. Révélation. Parce que si le bonheur, c’est d’être satisfait de ce qu’on a déjà, alors toujours plus pour être heureux, c’est peut-être un non-sens.
Je pense à Noël Wan, un coach que j’apprécie, qui dit :
« Pour être heureux, il suffit d’être. »
Noël Wan
Rien que ça. Et franchement, moi, être, ça me suffit souvent.
Ce qui me rend heureux, simplement
Je te partage ce qui, moi, me rend heureux au quotidien :
- Dormir correctement
- Bien manger
- Bouger un peu, faire du sport
- Faire une sieste de temps en temps
- Me sentir en sécurité
- Avoir un peu de variété dans mes journées
- Faire un travail qui a du sens
Honnêtement, j’ai pas besoin de plus. Pas besoin d’avoir toujours plus pour être heureux. Ce que j’ai là, ça me suffit. Et si t’écoutes bien, peut-être que toi aussi, t’as déjà tout ce qu’il faut.
Conclusion : Apprendre à dire « c’est assez »
Alors voilà. Peut-être que le bonheur, c’est pas dans l’accumulation, mais dans la reconnaissance.
Pas dans la course au plus, mais dans le ralentissement, l’écoute de soi, le contentement.
Si t’as ressenti quelque chose en lisant ces lignes, prends un moment. Respire. Et demande-toi : est-ce que j’ai vraiment besoin de toujours plus pour être heureux ?
Envie d’aller plus loin ?
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Foire aux questions de l’article : Faut-il toujours plus pour être heureux ?
Pas forcément. Chercher toujours plus pour être heureux peut vite devenir un piège : on pense que le bonheur est dans l’accumulation (énergie, argent, succès…), alors qu’il réside souvent dans le calme, l’acceptation et la reconnaissance de ce qu’on a déjà. Le vrai bonheur peut naître d’un état d’équilibre, pas d’un état de manque perpétuel.
C’est souvent un réflexe inconscient lié à la comparaison : on se compare à un état passé, ou à d’autres personnes. On croit que « plus » va combler un vide intérieur. En réalité, cette quête peut devenir compulsive et nous éloigner de la vraie satisfaction : être, simplement.
Ce n’est pas mauvais en soi de vouloir évoluer, progresser ou s’améliorer. Mais si ce « toujours plus » devient une obligation, un automatisme ou une obsession, il peut générer du stress, de la frustration, voire de l’épuisement. L’important, c’est de rester à l’écoute de soi et de respecter ses besoins réels, pas ses désirs illimités.
En prenant du recul régulièrement. En se posant cette question simple : est-ce que j’ai déjà ce qu’il me faut ? L’ambition est saine quand elle est au service de nos valeurs. Mais elle devient toxique si elle nous pousse à toujours vouloir plus pour être heureux sans jamais savourer le présent.
Oui, et c’est même souvent là que le bonheur authentique commence. Quand on se reconnecte à ses besoins fondamentaux – sommeil, alimentation, sens, sécurité, lien humain – on réalise que le bonheur, ce n’est pas dans le toujours plus… mais dans l’assez.
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1 réflexion sur “Faut-il toujours plus pour être heureux ?”
Je suis tellement d’accord avec toi! On peut vouloir plus dans un domaine, dans un temps donné. Mais le TOUJOURS plus est, je pense, toxique. Plus d’argent, plus d’objet, plus d’amour, plus, plus, plus…c’est une quête insensée vers un horizon que l’on ne pourra jamais atteindre et qui nous fait oublier tout ce que l’on possède déjà, passant ainsi à côté du bonheur qui nous entoure!